Cette carte me semblait étrange à première vue. Je ne voyais pas en quoi elle répondait à ce que je ressentais actuellement. J’ai donc laissé le temps à mon esprit d’y réfléchir. Et hier j’ai eu ma réponse. Je me suis rendue compte que j’ai un rythme qui ne s’adapte pas du tout à la société d’aujourd’hui.
Cela fait 15 jours que je suis chez moi, que je lis, regarde des films ou des séries. Que je me coupe du monde. Je ne me couche pas avant 2 à 3h du matin et ne me lève pas avant 12h. Pourquoi ? Parce que j’ai un certain nombre de questions et j’ai besoin à mon esprit de lui laisser la possibilité d’y réfléchir
Or c’est parce qu’aujourd’hui pour moi c’est possible d’avoir ce rythme que ça ne m’empêche pas de vivre, manger et d’avoir ce temps.
Mais comment faire quand on a des temps de travail obligatoire, des horaires à respecter ? Cela je le comprends et l’entends. Néanmoins je me rends compte que ce n’est pas un rythme qui me convient. J’ai besoin de temps parfois où je ne vis plus. Ou je me mets sur « off » pour me permettre d’infuser et de laisser mon esprit réfléchir. Cela peut durer quelques heures à quelques jours et très rarement à quelques semaines. Et quand ce temps de réflexion est passé, cela ne me dérange absolument pas de travail 10 à 12h par jour voire plus.
Mon rythme n’est donc pas des plus linéaire. Je m’interroge donc sur comment concilier ce rythme particulier à la société d’aujourd’hui.
Aujourd’hui, je n’ai pas la réponse…
Beaucoup à dire, oui, et il est vrai que notre intégration à un système social dicte beaucoup des rythmes…, dicte on (je) va dire l’essentiel de notre vie. le corps, aussi physiologiquement en relation avec la nature influe aussi beaucoup, contrainte du temps pour les provisions, les temps de « repas » et/ou grignotages, même réduits à leurs minimum ces temps là, consomment beaucoup d’énergies, sans pour autant que l’on en choisisse et/ou décide de leur octroyer un iu bien des rythmes… Bien organisés il est tout à fait possible de rester en autarcie une bonne dizaine de jours-nuits d’affilée et quel pied! quel paradis…, pourvu qu’il y ait pleine lune et que l’on ai la possibilité d’accéder à la nature et à la nudité, et c’est le Paradis en l’absence de « rythme »s, c’est clair. Et effectivement rien n’empêche d’être un hyper actif à d’autres moments sans pour autant là non plus s’imposer ou voir s’imposer un ou des rythmes. L’avoir essayé et vécu permet de comprendre, comme présenté ci-dessus. C’est donc bien cette organisation « sociale » formatée qui nous cale, qui nous impose ces/ses rythmes… Le contrôle des horloges dit on. Concilier cela c’est trouver une ou des activités, personnelle-s et professionnelle-s qui permettent d’être soi-même, Là encore, c’est grâce à ce genre d’analyse que l’on identifie clairement ses aspirations et votre blog en ce sens est un joli puits à réflexions sur comment être soi-même, y réflechir et comment parvenir à sa propre réalisation humaine, malgré cet enfer du social – « L’enfer c’est les autres! » (comme disait Jean-Saul Partre- ce sale type que je déteste….). https://photos.app.goo.gl/85GNBA6KSfD8RdPUA
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Je ne serais pas aussi âpre envers le social. Je ne pense pas que l’enfer ce soit les autres. Je pense que l’enfer est plus souvent nous que les autres. L’autre/les autres nous permettent de nous dépasser, de nous confronter à nos peurs, d’être de magnifiques rencontres. Ils sont aussi nos douleurs, source de violence, de colère,… Mais je préfère être entourée d’Autres que seule. Et l’autarcie d’une bonne dizaine de jours dont vous parlez est à mon sens un bonheur, si justement nous sommes entourés d’Autres 🙂
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Je suis âpre envers le « social » de par ce qu’il nous contraint, de par ce qu’il nous contraint, de par ce qu »‘il nous édicte, Social aux sens du système organisé de masse de par la seule intention, non pas de permettre la vie en société, mais au sens de l’organiser selon des règles de « pouvoirs » et tout ce qui en découle et que l’on a au quotidien sous les yeux, dans le regard et ce dans quoi nous sommes totalement impliqués contre notre gré. Au stade où nous naissons, nous n’avons guère le choix. Nous existons de fait, les autres sont là, et nous restons ce Centre, au centre, vis à vis des autres. Et les Autres sont porteurs, comme nous pouvons l’être de ces contraintes, de ces représentations véhiculées qui sont la morale, l’éducation, la culture, etc. Alors oui, avec certaines personnes, nous pouvons entrer en compréhensions, mais en règle générale, l’Autre est porteurs de Social, dans ce « Jeu collectif » et pour citer un autre auteur, poète celui-là: Le problème avec la Morale, c’est que c’est toujours la Morale des autres » (Léo Ferré). Je n’aime pas être entouré, cela dit j’ai une vie sociale très riche et très active, mais encore une fois pour agir, pour faire. Et oui, il y a de belles rencontres à vivre… « Vivons heureux, vivons cachés »,
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Je ne pense pas que le social ne soit que des règles de « pouvoirs ». Nous avons le choix. Nous ne voulons pas suivre ces règles ? Nous pouvons vivre en dehors de la société. Ou nous pouvons rester dans cette société de règles mais choisir lesquelles nous acceptons et lesquelles nous ne suivons pas. C’est un choix qu’il faut assumer.
De plus, je pense que les Autres sont porteurs d’eux : leur personnalité, leur histoire, leur sensibilité. Ce qui en fait un cadeau et non une contrainte.
« Vivons heureux, visons cachés » : pourtant vous dîtes avoir une vie sociale très riche et très active, avoir des blogs,… quel paradoxe 🙂
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Effectivement je donne le change, c’est une forme de’arrangement entre soi-même et le monde, c’est un fait, J’aime l’autre, j’aime les autres, oui, c’est paradoxal, Vivre caché et avoir une vie sociale active, voire intense, rien n’empêche de choisir les moments durant lesquels vivre cachés, comme s’extraire du monde tout en y plongeant totalement (Sens, Volupté, etc.). de dit on pas « manier le paradoxe », comme l’on manie un outil pour réaliser un arrangement avec la matière… se mettre en retrait de ces règles et du social est en effet tout un art…., l’Amour est également un art…., et je joins les deux sujets tout à fait intentionnellement,
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Là où je ne me retrouve pas du tout c’est ce contrôle que je ressens dans votre réponse. Que ce soit entre vivre caché et avoir une vie sociale riche ou que ce soit dans « l’art de l’Amour ».
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Je trouve ce qui est et certainement pas à l’aide d’un contrôle, ni d’une quête sous tensions, il est tellement bon, de vivre par soi-même sans chercher à se fabriquer des solutions, ou bien d’en utiliser des toutes faites…. L’Amour et une Alchimie et on Comp-Ose souvent en Art avec des ingrédients fort variés et hétéroclites, un peu de Social, un peu d’intime et beaucoup, beaucoup, et tellement d’autres ingrédients savoureux…. Quant à la recette …..
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Certes. Sauf qu’ici vous restreignez à l’amour/Amour alors que j’évoquais plus le rythme intérieur. L’amour/Amour de l’Autre est un autre sujet. Non lié ici à l’Amour qui demande un autre rythme et de trouver un équilibre avec notre rythme propre…
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Restreindre l’Amour, il suffit de le vivre ou de l’avoir vécu pour ne voir là qu’un oxymore.
Le rythme intérieur, oui, c’est quand même beaucoup selon bien des facteurs extérieurs…., car l’on a beau trouver un rythme, son rythme, fut-il en accord avec la seule Nature, il y a toujours des éléments de vie qui conduisent généralement à adapter, à s’adapter,
Et c’est ainsi que l’on change de rythme, que l’on en découvre de nouveaux, de différents. ce que vous nommez des équilibres (en un seul mot!)
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