Les rencontres que je fais me font prendre conscience que la vie est surprenante.
Actuellement je fais de nombreuses belles rencontres. Et vraiment liées à cette énergie de soignant.
Les thèmes abordés me permettent de continuer à m’interroger sur moi, mes choix, mes peurs. Et également me permettent de transmettre ou d’échanger.
Et vraiment, j’ai actuellement la chance de faire des rencontres enrichissantes.
Ainsi, ce midi, je discutais avec S. et L.. Comme à chaque fois, les discussions sont plaisantes. Et à midi, nous avons balayé tous les sujets qui me tiennent à cœur : être une femme, le regard que nous portons sur nous, les choix, la bienveillance…
Et pour une fois, ce n’est pas moi qui ais eu la parole juste. Cette parole toute simple, qui permet de se recentrer, de se poser les questions essentielles.
Il ne fait pas de doute que je suis une accompagnante. Mais je reste emprisonnée par mes peurs, mes interrogations.
L’une d’elle est de savoir où je vais m’installer dans les années à venir. Je suis obsédée par Montréal ou plus largement le Canada. Il est mon utopie, mon eldorado. Comme si, en y allant, je clôturerai un cycle et que finalement toutes mes interrogations trouveront réponse.
Et cela m’obsède et est aussi d’une certaine manière une excuse pour ne pas avancer.
S. me dit tout simplement lors de notre conversation : « Tu iras au Canada. Dans un mois, 6 mois, 1 an, qu’importe. Tu iras. Et tu y resteras 2 semaines ou à vie. » Et alors, cette interrogation, cette excuse ne tient plus. Parce que je l’ai transformée en certitude. Je peux alors me concentrer sur un autre point qui m’importe. Un point où je peux avoir un impact.
Et avec cette simple parole, dite sans aucune trace de doute, S. me permet de me recentrer, de me poser, de prendre du recul.
Elle m’a également fait comprendre pourquoi une de mes amies me remerciait quand moi-même je lui permettais de se recentrer. Cela apporte vraiment une paix dans nos interrogations.
Mes mois en émois 