Doudou

IMG_20190604_213722_231.jpg Vous souvenez-vous de ce que je vous disais sur ma vulnérabilité et aussi ma peur d’aimer (n’hésitez pas à vous rafraîchir la mémoire ^^Vulnérabilité Aimer) ? Et bien, il y a eu une résultante concrète à ces prises de conscience : je n’arrive plus à dormir seule. J’ai besoin de douceur, de sentir « quelque chose » dans mes bras, de serrer quelque chose, sentir une présence. Quelque chose qui a de la consistance.

Certes, mon chat m’offre amour, douceur, présence. Mais il n’apprécie pas être serré contre moi pour m’endormir. Ce que je comprends tout à fait.

Oui, mais voilà. J’avais besoin d’un avatar.

J’en ai cruellement besoin, douloureusement besoin.

Alors j’ai choisi l’une de mes peluches. Initialement, c’est une bouillotte. Pourquoi celle-là ? Je pensais que c’était un choix inconscient, instinctif. Il l’est mais est aussi un choix réfléchi. Elle est douce, même si je ne la chauffe pas préalablement elle offre une certaine chaleur, elle est « lourde » et offre une sorte de consistance réelle ancrée, et puis elle est rose, cette couleur qui offre douceur et amour (comme le quartz rose).

Et je ne sais comment réagir face à ce besoin. Face à mon manque, j’accepte ce besoin et y réponds. Il me permet de m’endormir avec douceur, de ressentir de la chaleur, de me sentir protégée, de sentir cette présence rassurante. Et en même temps, je me sens totalement déboussolée face à cette preuve flagrante de ma vulnérabilité. Une partie de moi ne peut s’empêcher de se dire « Voyons, Florine, un doudou ? A bientôt 33 ans. Vraiment ? ».

En le gardant dans mes bras chaque nuit, c’est une sorte réponse que je me fais à moi-même : « Oui, j’ai 33 ans, oui je suis une « adulte ». Et alors ? Etre adulte veut-il dire ne pas être vulnérable, faire « la forte » coûte que coûte ? Je ne le pense pas, je ne le pense plus ».

Et je l’assume, avec cette peur d’enfant d’être jugée. J’ai partagé ce besoin avec mes compagnes de poterie, avec une collègue de travail que j’apprécie énormément. Et j’ai été des plus agréablement surprise. Ni moquerie, ni jugement. Au contraire, je n’ai reçu que bienveillance, écoute attentive et compréhension.

Et cela m’a rassurée, m’a permise d’avancer d’un nouveau pas vers l’acceptation de ma vulnérabilité.

Et je remercie l’univers de m’offrir ce soutien à travers ces personnes. Parce que je me rends compte qu’ainsi il m’offre une nouvelle légèreté en moi.

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