Épuisement, souffrance, déménagement, nouveau chapitre : continuer sa route malgré quelques paragraphes compliqués

hiking-3451660_1920.jpg Trois mois sans avoir écrit et je ne m’en suis même pas rendue compte. J’ai bien vu le temps passer mais j’étais dans une réelle incapacité à pouvoir y faire quoi que ce soit.

Je suis littéralement épuisée depuis juin. Épuisée n’est même pas le terme le plus juste. Je dirais plutôt que je suis vidée. Je peux dormir 12h, je me lève encore plus fatiguée. Je me traîne à chacune de mes journées. J’ai des douleurs à différents endroits du corps sans avoir rien fait.

Mais surtout je sens mon énergie partir. Mais sans avoir pour autant la force de la récupérer en faisant des activités qui me nourrissent : lire (je lis sans vraiment lire), dessiner, écrire,…

Je sais que plusieurs éléments ont expliqué cette perte d’énergie. Les énergies de l’univers étaient des plus intenses. Sortir de sa zone de confort, laisser partir le passé, se pardonner, sensibilité à fleur de peau, s’autoriser à avancer,… Quand déjà on a peu d’énergie, je ne vous raconte pas ce que cela donne.

Il s’avère également que mon ancien appartement me pompait tout. L’absence de lumière, de place, d’alternance entre chaud/froid. Je rentrais chez moi à reculons, j’étais sur les nerfs.

Et puis arrive une bonne nouvelle. J’ai trouvé un nouvel appartement. Neuf, lumineux, avec un balcon, proche campagne, ascenseur, place de parking privé. Un réel bonheur.

Me voilà donc à préparer mes cartons. Tout se passe relativement bien. Mais voilà. Déjà que je ne bougeais pas, là je n’arrive pas à faire un pas. Je perds ma motivation. Mais j’essaye de me bouger. Un déménagement ne se fait pas en soufflant dessus.

L’univers m’a entendu. Ou du moins, à force d’envoyer du négatif dans cet appartement, il me l’a rendu. Je m’ouvre le mollet. Trois points de suture quand même. Vous imaginez bien que monter-descendre les escaliers devient des plus problématiques. Et finir et porter des cartons prend du temps. J’angoisse donc pas mal pour ce déménagement à venir. Une amie à moi m’a demandé très justement : « Mais quand arrêteras-tu de te faire du mal ? ». Cette question m’a vraiment interpellé.

Mon déménagement va me prendre 4 jours. Une grosse journée le vendredi soir. Un peu le samedi, beaucoup le dimanche et le lundi. Finalement, je m’en sors, mais dans quel état ?!

Je n’arrive pas à emménager mon appartement. Au début, je m’en veux, je peste. Et puis je prends du recul, je comprends. Je vais prendre le temps. Pourquoi me presser alors que je sais que je vais rester dans cet appartement ? Alors, dans un premier temps, je récupère un peu d’énergie. Et puis je commence doucement mais sûrement à emménager, à prendre mes marques.

Je ne veux pas amener d’ondes négatives dans ce bel appartement lumineux. Je veux qu’il soit un havre de paix, de bien-être, de bienveillance pour moi-même.

Je ne suis pas quelqu’un qui sort, qui a une vie sociale développée. Je ne recherche pas ce genre de vie. Je suis bien avec les gens mais j’ai besoin d’être seule chez moi, de retrouver ce havre de bien-être.

Alors je prends le pouls de ce nouveau lieu, je prends doucement mes marques. Je m’installe doucement mais sûrement. J’ai commencé par la cuisine. C’est quand même un lieu central 🙂 Puis la chambre. Mais je n’ai pas encore fini. Et le lieu de vie où je suis la majorité du temps.

Un pas après l’autre 🙂

Mais l’important est que je suis toujours souriante quand je rentre chez moi. Cette lumière a un effet des plus bénéfiques sur moi. Je suis heureuse dans ce nouvel appartement.

Maintenant récupérer mon énergie. Ce sera pour un prochain article 😉

9 Replies to “Épuisement, souffrance, déménagement, nouveau chapitre : continuer sa route malgré quelques paragraphes compliqués”

  1. Cela se sent vraiment clairement à la lecture de votre écrit, tout autant que l’expression des résistances aux changements, avec même la cerise sur le gâteau de la blessure qui empêche d’avancer (tout est relatif, mais l’idée y est !!!)… 😉

    Meilleurs voeux à vous, et à vos projets

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  2. C’est une donnée psychosociologique que les résistances aux changements…. Mendras (Henri) a très bien décrit cela sous tous les aspects…. Pour avoir vécu de nombreux et multiples déménagements, et changements divers, de région, de villes, de logements, depuis le sac de voyage dans lequel contiennent toutes les affaires jusqu’au Déménageurs Bretons, j’ai toujours très mal la chose avec des bouleversements, enfin disons des perturbations et j’ai également observé cela chez mes enfants, chez mes proches… Tout changement de repères dans ce qui constitue son lieu de vie génère systématiquement une adaptation à ce qui est nouveau et différent. Et c’est également Source de bien des plaisirs que d’écouter et observer son Être vivre ces trans-formations,

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    1. Ce déménagement n’a pas été sources de perturbations, de bouleversements du moins liés à cette notion de résistance au changement. Je pense que cela a plutôt été une résistance de mon passé. En déménagement, j’ai décidé de laisser mon passé (les douleurs, les doutes, certaines moments vécus aussi) dans cet appartement. J’ai décidé en partant de me libérer de poids. Je ne dis pas qu’en partant ils ne sont plus là mais je sens le pas que ce déménagement m’a permis de faire.

      Aimé par 1 personne

      1. En effet ce genre d’événement produit ces effets là, assurez vous quand même que vous n’avez pas empli et embarqué un carton de ces misères-là ! 😉

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