J’ai pour la première fois fait une séance d’hypnose. Jusqu’à ce jour, j’étais assez inquiète par l’hypnose. J’avais cette image de l’hypnose de la télévision. Celui où nous ne sommes plus conscients et où l’hypnotiseur peut implanter n’importe quoi dans nos têtes.
Mais ce n’était pas du tout ça. Nous avons d’abord échangé. Notamment sur ma séance de thérapie que j’avais eu la veille et ce qui en était ressorti. Nous avons décidé de nous focaliser sur la notion de douceur qui m’est étrangère. Oh, la douceur pour les autres, je la connais et l’offre sans retenue. Tout comme la douceur pour mon chat 🙂 Mais pour moi, je ne la connais pas. Je ne me donne aucune douceur. D’une parce que je ne m’en estime pas vraiment digne. Et également parce que ce n’est pas une habitude ancrée en moi.
Nous avons donc décidé avec mon accompagnatrice de travailler et d’inscrire la douceur en moi. Pour cela, nous avons mis en place une séance d’hypnose conversationnelle, c’est-à-dire en utilisant l’hypnose de façon à mobiliser subtilement l’inconscient d’une manière subtile. Cette forme d’hypnose est axée sur la conversation ou la communication. J’étais allongée, des couvertures sur moi comme dans un cocon. Au départ, j’étais accompagnée d’une musique de fond évoquant l’eau car mon accompagnatrice m’avait demandé dans quel lieu j’aime me ressourcer.
La séance débute. Par la respiration, je prends conscience de mon corps et me connecte à mon moi profond. J’accède alors aux ondes alpha plus propices à la relaxation et ainsi à l’hypnose. Et m’apparaît alors mon animal totem : le loup. Mais apparaissent également une carpe koï et un oiseau. Seraient-ce mes autres animaux totem ? Mon accompagnatrice me propose alors de faire venir un lieu bien-être. Je pensais sincèrement que ce serait un endroit avec de l’eau. Mais pas du tout. C’était une forêt. Pour être au plus près de mon inconscient, mon accompagnatrice a modifié la musique pour mettre en place une musique liée à la forêt. Je m’y sens bien. Elle me demande alors de faire venir mon enfant intérieur. Aujourd’hui il prend l’apparence d’un bébé de 6 mois. Cet enfant intérieur va m’accompagner mais sans pour autant être évoquer à nouveau par la suite. Puis je continue mon voyage intérieure. Mon accompagnatrice m’invite à appeler à moi un symbole d’Amour. M’apparaît alors le rire. Elle m’invite alors à appeler un symbole de Douceur. Me vient une plume (ce qui est étonnant est que la plume est l’un des éléments de mon second tatouage. J’y voyais une métaphore de ma personnalité littéraire. Pourtant l’un des autres éléments de ce tatouage est mon animal totem, le loup. Peut-être que finalement ce choix de la plume n’était pas anodin). L’idée est alors d’intégrer cette plume riante dans mon cœur, d’intimement la ressentir et de l’ancrer en moi. Nous avons finalisé la séance par une futurisation. Je me suis vue à la terrasse d’un café, avec un homme. Nous étions mort de rire et comme dans une bulle. Puis je suis revenue à mon moi quotidien. Tout au long de cette séance, à différents moments, mon accompagnatrice a posé son bras pour inscrire en moi physiquement ce que j’ai vécu durant cette séance.
Maintenant, l’idée est de m’auto-hypnotisé pendant 28 jours afin d’intégrer durablement les bienfaits de cette séance. Je serai accompagnée de la même musique de la séance primaire. Bien sûr, à chaque fois, il n’y a pas d’obligation à faire remonter le même lieu ressource que dans la séance. Il en est de même pour la futurisation.
Je vous partagerai les résultats au bout de ces 28 jours 🙂
Ha oui! Ça commençait bien avec une telle représentation de l’hypnose!!!
Beaucoup de sophrologues, notamment celles-ceux qui travaillent sur les addictions, certaines pathologies bien identifiées utilisent l’hypnose ericksonienne (je n’y connais strictement rien) avec des résultats très probants de ce que j’en entends dire (tabac, acouphènes, etc.). Je trouve étonnant de retrouver ainsi ses animaux totem, mais pourquoi pas lorsqu’ils sont familiers, l’esprit est vite conditionné à reproduire. Et si cela contribue à cheminer…
Mais dites-moi, vous allez en avoir une sacré liste de choses à faire sur des 28 jours !!!
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J’avais effectivement entendu l’utilisation de l’hypnose ericksonienne pour traiter de nombreuses addictions (je ne savais pas pour les acouphènes). Mais j’avoue en avoir eu peur jusque là.
Mon loup m’était déjà apparu. Par contre, la carpe koï (même si c’est un animal qui m’attire depuis longtemps) et l’oiseau (tout comme la carpe koï c’est un animal qui m’attirait) ne m’étaient jamais apparus à ce jour. Peut-être que cela a été le cas car lors de cette hypnose, je me suis vraiment laissée aller et je me suis connectée à moi-même, je veux dire au plus profond de moi-même et leur ai ainsi laissé la possibilité d’apparaître…
Oui ma liste de choses à faire est longue. Je fais donc encore l’autruche 🙂 jusqu’à ce que j’ose me lancer 🙂
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Bientôt le Chemin vers le Diamant….
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