Avant même de débuter mon article, je tiens à présenter mes excuses à l’alpaga, il fallait bien que je trouve une image pour illustrer mon article 😉
J’aimerais bien ne pas trop m’attarder sur moi. J’aimerais surtout rester avec des œillères. Je suis loin de penser être parfaite. Mais j’avoue ne m’être jamais trop étendue sur mes défauts. Je sais que je suis volcanique, entière, butée. Mais néanmoins, rien qui ne me chagrine vraiment.
Mais cette semaine, j’ai eu comme une prise de conscience. Le monde du travail, celui qui demande une interaction constante avec des collègues permet cette prise de conscience. Les personnes que nous côtoyons font ressortir le meilleur comme le pire de nous-même.
Je savais déjà être quelqu’un d’intransigeant. Mais certaines de mes qualités nuançaient ce trait de caractère. Et puis mon éducation également me retenait. Mais voilà, j’ai travaillé sur moi pour me connaître, savoir qui je suis. Et les défauts font partie de moi. Autant les connaître. Cela ne veut pas dire les faire disparaître mais vraiment en prendre conscience. Et cette semaine au travail, je me suis rendue compte de l’importance de mon intransigeance. Lorsque quelqu’un ne fait pas comme ce que j’estime être comme il faut, cela m’agace prodigieusement. Cela peut aller simplement d’une petite pause prise alors que j’estime que ce n’est pas le moment, à vraiment un manque de respect pour le travail en général. Je m’explique. Dans mon travail, nous avons un rythme assez important plutôt le matin. L’un de nos collègues va bientôt partir. Il forme donc la personne qui va la remplacer. Je ne comprends déjà pas pourquoi au bout de trois jours certains points de notre travail ne sont pas acquises, pourquoi cette personne n’est pas indépendante sur les tâches du matin, au bout de quatre jours de formation. Je pense que la personne qui la forme la forme d’une mauvaise manière car elle manque d’organisation. Et cela a un impact sur le travail d’équipe. Et cela ce n’est pas normal. J’estime que cet impact n’est pas normal. Je vais vous épargner toute ces petites ou grandes choses qui m’agacent. Je ne comprends également pas comment on peut être long à apprendre, à comprendre les choses. J’avoue que je comprends vite. Alors je ne comprends pas que les gens ne comprennent pas aussi vite.
La conséquence de mon intransigeance est que je peux manquer de patience. Cela ne veut pas dire que je vais diriger l’autre, mais (et là apparaît mon second gros défaut), je rumine. Je tourne en rond à l’intérieur de moi. Et la colère monte en moi. C’est difficile à gérer. Je me retiens, mais cela veut dire que ma colère reste en moi. J’aimerais exploser, « rentrer dedans », mettre les personnes fassent à leur incompétence.
Mais rien qu’à écrire, je sens à quel point cela fait de moi quelqu’un d’hautain. Je sais l’être. Mais j’essaye au maximum que cela reste au fond de moi. Pour deux raisons. D’une parce que je sais que je ne suis pas toujours dans le juste. Et que même si je pense avoir raison, chacun est libre de sa vie, de ses choix. Je ne peux de toute façon pas les modeler à ma manière 😉 La seconde raison est que comme je l’ai dit dans l’article sur l’E.M.D.R, au fond de moi, je pense n’être personne. Et ce sentiment est tellement fort que dans un sens il annihile ma part hautaine. Enfin la plupart du temps…
Par contre, cela ne supprime pas mes ruminations. Et je sais que ce sont comme des graines qui germent en moi. Je pense que la sophrologie va m’apprendre à moins ruminer (peut-être même à ne plus ruminer) car elle va me permettre de prendre du recul et à rester centrée sur moi.
Ecrire cet article est difficile… Je ne me sens pas très fière de moi. Mais je suppose que c’est le cas lorsqu’on se confronte à ses défauts…
En résumé et de manière réductrice et simplificatrice, vous savez être profondément sereine et détendue avec une surface et superficiellement en agitation permanente et plutôt « tourmentée »… Je peux vous confirmer que la sophrologie a pour beaucoup contribué à la découverte de bien des Chemins pour des apaisements de différentes Natures. Mais pour une amie, cela n’a eu aucun de ces effets là…
Il y a dans ce billet comme un coming-out, oui, on peut le voir/lire ainsi, et c’est si touchant!
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Je ne dirais pas que je suis superficiellement en agitation permanente et plutôt tourmentée. Je le suis profondément également. Je dirais que je suis autant sereine et détendue qu’agitée et tourmentée 🙂
J’espère, je vous l’avoue, que la sophrologie va contribuer à l’apaisement….
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Votre intention, au regard de la clairvoyance et votre sens du discernement dont vous faites preuve ne peut que vous permettre de dissiper tous doutes quand au chemin et à votre trajectoire… Il arrive que l’on se perde, la vigilance et la détermination, parfois l’obstination font le « reste », qui est le moteur autant que le carburant…
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