
J’ai deux comptes instagram. Un premier compte public où je publie ma vie et principalement mon chat et l’amour que j’ai pour lui. Et un second compte. Privé celui-là, même si, à ce jour, je ne refuse aucune demande d’accès.
Sur ce compte, je publie des photos de moi sensuelles, dénudées, je dirais même érotiques parfois. Je joue sur les nuances, le noir et blanc parfois en couleurs, les matières, sur cette sensualité si présente en moi.
Je ne sais plus pourquoi j’ai commencé à me prendre en photo nue. Cela doit faire une dizaine d’années. Bien qu’à ce moment-là je sois mince, je me suis toujours vue grosse et pas vraiment désirable, malgré ce que mes amants ont pu me dire (il faut dire que l’éphémère de ces amants n’aidait pas spécialement). Un regard qui manquait d’amour et de respect. La photo m’offrait un regard plus objectif. Et je me suis vite rendue compte à quel point c’était bénéfique. Me prendre en photo nue m’aide à me rendre compte de la réalité de mon corps, à voir ce que les autres voient.
Au fur et à mesure, j’ai rendu ces photos plus sensuelles, plus érotiques. Parfois, j’en envoyais à mes amants. Par jeux. Et ce jeu me plaisait. Je me sentais désirable, sexy, belle. Et cela m’a fait du bien. J’ai alors pris conscience que le regard de l’Autre joue tout autant dans le regard que je pose sur moi. Il est important. J’ai besoin de ce regard masculin, ce regard de désir. Je le sais. Pour autant, je n’en suis pas/plus dépendante. Du moins, aujourd’hui, je fais ces photos bien plus en conscience, en sachant pourquoi je le fais, dans quel objectif.
Avant, il me fallait au moins une quinzaine de photos avant qu’une seule trouve grâce à mes yeux. Or aujourd’hui, il m’en faut au maximum cinq pour en trouver une qui me plaise. Et j’en suis heureuse. Cela me prouve que mon regard sur moi est bien plus bienveillant, respectueux. Que je m’apprécie bien plus. Et pour moi c’est un vrai pas en avant. Cela a également eu un impact sur le fait que je me suis aussi délestée des artifices dont je me parais. Je ne me maquille plus la majeur partie du temps. Et être au naturel accompagne aussi mes photos sensuelles et nues. Je me sens plus libre. Lorsque je me prends en photo avec des sous-vêtements, je le fais là aussi en conscience. Et je pense que cela joue sur le fait que plus facilement je me trouve belle sur mes photos.
Je publie donc plus ou moins régulièrement sur ce compte instagram privé. Là encore, je le fais en fonction de mon envie, et non des attentes.
La première chose qui m’a étonné est qu’en quelques jours, je suis passée d’une petite cinquantaine d’abonnées à plus de cent cinquante. C’est flatteur et en même temps, cela me questionne. D’où vient cet attrait si important ? Avec cet afflux de personnes (90% masculines), j’ai également eu plus de messages privés. Tant qu’ils sont respectueux, je réponds à chacun des messages que l’on m’écrit.
Néanmoins, certains m’a amené à me questionner sur ma démarche, le statut de mon corps (celui que je lui donne, celui qu’on (et j’entends par là les hommes) lui donne. J’ai nombre de demandes personnalisées. Et, de publications pour mon bon plaisir, je deviens un objet. Parce que mes photos sont sensuelles, voire érotiques, les hommes s’imaginent que je suis à leur disposition pour leur bon plaisir : une photo de mes seins, une photo de mon sexe, etc. Que je refuse ne change absolument à rien. Ils insistent avec ce sempiternel « ce n’est que pour moi ». Je trouve ce besoin d’être unique, de se sentir unique assez déroutant et j’avoue enfantin. Un peu le garçon qui est le fils de sa mère. On sent que ce statut reste très ancré en ces hommes, alors même qu’ils sont adultes. Et cela ne les questionne même pas. Lorsque je leur explique que ce compte est avant tout pour moi, que le plaisir masculin n’est qu’accessoire, rien n’y fait. Ils veulent tous être unique. Et bien sûr, tous s’imaginent être respectueux envers moi. En quoi faire une demande de photo personnalisée est-elle respectueuse ? En quoi, me demander même des vidéos de moi est-ce respectueux ? A aucun moment, même quand je les mets face à ces contradictions, ils ne se remettent en question, se questionnent sur leur demande, sur leur comportement. J’avoue trouvé cela agaçant. Encore plus aujourd’hui quand il y a nombre moyens de se questionner sur la manière dont on se voit, notre rapport à l’autre. Notamment dans le domaine du sexe. Se déconstruire ne leur semble même pas envisageable.
Du coup, ces différentes demandes personnalisées me rappellent un, disons, choix/une curiosité qui m’a toujours attirer. Cela fait quelques années que je me pose sincèrement la question d’être escort girl. Je n’ai jamais sauté le pas. Principalement parce que je suis toujours très dure envers mon corps. Je pense sincèrement que si je m’étais sentie aussi bien dans mon corps qu’aujourd’hui, j’aurais sûrement réfléchi plus sérieusement à sauter le pas. Entre temps, notamment avec le confinement, la plateforme onlyfans a explosé et pris en visibilité. J’ai vu différentes vidéos à ce propos. J’ai lu également de nombreux témoignages de féministes devenues travailleuses du sexe, sous différents formats. La liberté de leur corps, de leurs pensées, de leurs sexualités, les a mené presque logiquement à ce choix de carrière. Au vu des différentes demandes, pourquoi ne pas me faire rémunérer pour ces demandes ? Nous sommes au vingt-et-unième siècle, je me sens libre dans mes choix, dans mon corps. Je suis fatiguée de ces injonctions, de ces attentes. Les hommes font de moi un objet. Très bien, autant m’en servir. Autant être celle qui choisit les conditions au lieu de les subir. Et ainsi, je change toute la dynamique. Je reste maîtresse de celle que je suis quelque soient les demandes personnalisées.
Lorsque j’en ai parlé ouvertement à l’un de ces hommes qui me demandaient une vidéo personnalisée, il a semblé outré pour moi. Pour lui, « je mérite mieux que toutes ces femmes qui cherchent à appâter les hommes pour qu’ils viennent sur leur site », même si, bien sûr, il respecte les choix de chacun. Or deux jours plus tard, voici ce qu’il m’écrit : « si d’aventure j’étais prêt à payer, vous seriez prêt à me régaler ? ». Je lui ai alors fait part de mon interrogation. Je pensais que je méritais mieux. Et voilà, dès que je l’ai mis face à ses contradictions, le voici perdu : « je vous respecte » et en même temps il « avoue que le fait de lui faire un show privé l’excite beaucoup. Reste savoir le prix et ce que je lui ferai ».
Et j’avoue que cela m’agace prodigieusement d’entendre que l’on me respecte alors qu’on me demande systématiquement des nus de moi, gratuitement. Qu’on me demande de les chauffer, de les aider à se soulager, « allez, fais le pour moi ». Cela m’agace prodigieusement quand je vois à quel point ils sont outrés quand je leur parle de rémunérer leur demande. Cela leur semble un dû. Je fais des photos dénudées, alors donner des nus pour qu’ils puissent se masturber et se donner du plaisir, en quoi est-ce si différent. Et puis, que cela soit gratuit, ils ne se posent même pas la question. Or c’est totalement différent. Car mes photos dénudées viennent de mon propre désir, mes propres choix. L’idée est avant tout de me faire plaisir. Je ne suis pas naïve, je me doute bien de l’utilisation que certains hommes peuvent en faire. Pour autant, cela ne me concerne pas. Je ne le fais absolument pas pour ça. D’autant plus que je n’ai aucun retour de ces moments solitaires. Je veux dire, leurs « dick pick » ne m’apportent aucune jouissance. Parce que moi je fais l’effort d’un travail artistique, eux résume l’envoi de photos à leur sexe. Quand les hommes comprendront-ils que cela n’a rien de plaisant, n’apportent pas l’envie de se masturber… Et me demander systématiquement des nus me soumet au désir des hommes, à leurs attentes. Et je trouve que cela rejoint les différents amants et relations plus qu’éphémères que j’ai vécu. Je suis une femme qui assume ses désirs. Par conséquent, cela ne me pose aucun problème de coucher dès la première rencontre. Je pense que le sexe est aussi important que la personnalité. Mais voilà, je permets juste à ses hommes de se soulager. Et ma « personnalité » leur permet de se dédouaner. C’est vrai, quand on paye quelqu’un, qu’importe son prénom, qui elle est. Mais là, non, je ne suis pas une prostituée, on me respecte. Bah oui, on connaît au moins mon prénom et un peu de ma personnalité. Je me rends compte aujourd’hui à quel point c’est illusoire et à quel point ces hommes se voilent la face. Car au final, ce qui importe pour eux, c’est la pénétration. Oh bien sûr, il faut quelques « préliminaires ». Or si c’est ma personne qui importait, mon plaisir, il ne serait jamais question de préliminaires puis de sexe, c’est-à-dire de pénétration. il aurait simplement été question de relations sexuelles, dans tout ce que cela englobe. Mais cela demande une vraie déconstruction. Et étrangement, j’ai tendance à n’attirer que des hommes qui ne souhaitent aucune déconstruction.
Il y a à côté de cela, trois autres profils disons plus inhabituels jusque là. Le premier vient d’un homme qui m’envoie lui même des photos sans rien attendre en retour. Ce changement de dynamique est assez rafraichissant. Il souhaite même que nous fassions une visio et qu’il me fasse un striptease, là encore sans rien attendre en retour de moi. J’avoue que cela me change. Et attise un peu plus ma curiosité. Même s’il n’y a pas de travail artistique derrière. Le deuxième profil sont des hommes mariés. Ils veulent rester dans une situation virtuelle, mais une situation malgré tout. Les échanges sont plus égaux car ils cherchent autant à stimuler mon plaisir par des mots, des vocaux, des photos aussi, que moi le leur. Même s’il y a une certaine frustration dans ces échanges qui ne restent que virtuels. Du moins de mon côté, puisqu’eux ont une femme. J’avoue néanmoins qu’ils comblent en partie un manque. Je me sens désirée, attendue, moins seule. Certes virtuellement, mais parfois l’illusion compense. Le troisième profil reste dans le jeu. On m’envoie des propositions pour mes futurs photos. Par exemple, « frisson du dimanche soir ». A moi de proposer une photo illustrative. J’avoue que cela m’amuse et me stimule. On pourrait certes rapprocher ce jeu des demandes individuelles, mais ici l’idée est de publier. Pour l’homme qui me propose ces sujets, il y a un certain plaisir à sentir qu’il est la source de mon inspiration. Il se sent à part. Et là dessus je le rejoins et j’accède avec amusement à sa demande.
Je vais continuer à publier car cela me plait. Néanmoins, je pense que je vais être plus restrictive sur les échanges de messages privées et ne répondre aux demandes que lorsque celles-ci me conviennent et surtout au moment où je le souhaite. J’avoue que la panne mondiale des réseaux sociaux la semaine dernière m’a fait un bien fou et m’a fait prendre conscience à quel point je deviens vite dépendante de cet attrait, de ces demandes incessantes. Et je m’y perds. Or ce compte est pour moi avant tout. Comme ce blog finalement. J’apprécie le regard extérieur, ce que cela m’apporte, les questionnements que cela me permet d’avoir, les échanges riches qui peuvent en découler. Et c’est cela qui doit à mon sens rester.
Wouah! Vous nous avez beaucoup apporté aujourd’hui à propos de Vous et c’est plus que intéressant.
Sachez que c’est par une démarche analogue à la votre, de la part d’une femme que j’ai pu vivre ma réalisation personnelle et par l’amour bien évidement qui est né de cette mise en relation avec cette personne. Mise en relation générée par ce genre de « monstration », par l’affirmation du Féminin et de son incarnation, par l’intention même de cette Femme de s’affirmer par son corps et par la photo.
C’est en trouvant un photographe qu’elle a engagé ce travail avec un photographe amateur qui a pris en compte sa démarche particulière et l’a réalisée avec elle.
J’ai ensuite pris part à quelques projets avec eux deux autour du thème du Féminin et du Féminin Sacré, du Feminin originel selon son vécu de Femme…
Ce photographe est disponible si cela vous intéresse et pourra éventuellement vous conseiller pour en trouver un de proximité,
Wwww.filimages.com (vous trouverez aisément la personne dont je vous parle sur le site) et vous pouvez vous adresser à lui de ma part,
En tous cas je comprends pleinement votre belle intention féminine et personnelle ainsi que votre regard sur le masculin et son étroitesse culturelle et éducative, restreinte et fermée…
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Je vous remercie pour ce partage. Je compte effectivement un jour sous l’oeil d’un photographe dans une ambiance boudoir, voire même très intime. Mais ce n’est pas mon projet actuellement. Car lorsqu’on pose pour un photographe, nous dépendons dès le début de son regard, de ses indications, de son approbation. Or ici, je pose pour moi-même, pour mon regard. C’est moi qui décide de la thématique, du moment, du lieu, de l’ambiance. Et c’est moi qui approuve ou non le résultat.
L’idée d’un projet Féminin/Masculin est très intéressant.
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Concernant Philippe, le photographe dont je vous ai donné la référence du blog est un photographe amateur qui prend justement en compte et d’emblée l’intention du-de la modèle pour offrir ensuite la qualité de son travail. Justement il convient de bien affirmer son projet, sinon, évidemment et par défaut il fera à son idée si jamais le-la modèle n’en n’a pas.
Il est également ouvert aux projets masculin-féminin, ce que vous pouvez vérifier sur son site, puisqu’il en a réalisé deux dont un que je connais bien personnellement ={;- ), voire deux pour une collaboration à propos du Féminin des Orogines…
La mise en relation peut être très simple… Ce sont souvent les choix de lieux et de dates qui sont complexes à synchroniser pour les « shootings »…. Ensuite tout se fait à distance très aisément pour le travail sur les « tirages » et sur les publications (mises en pages, présentations, etc.)
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Je vous remercie pour toutes ces informations très intéressantes.
Mais ce que je vous disais reste valable, cela demande de passer par le regard masculin ou plutôt celui du photographe 😉
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Nous sommes bien d’accord là-dessus et je vous comprends très bien. Vous pouvez très trouver une photographe Femme…
Votre démarche est très intéressante et riche en questionnements et explorations de soi-même tact par les analyses à en faire sur le fait de l’incarnation de nos Êtres par nos différentes réalités humaines et sociales.
L’écriture par le choix de la publication est déjà très efficace dans l’expression et l’affirmation de soi dans la manière d’être au Monde et de le vivre,
Le travail sur la représentation de soi est encore autre chose, tant par le fait du Regard que par l’absence de regard.
Les effets en sont, à mon sens un Chemin de réalisations et de libérations.
Voilà aussi ce que j’apprécie dans vos écrits et ce que vous exprimez par transcriptions, en transposant votre Réalité ici et ailleurs(👻)
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Clairement, la Nature et la qualité de notre Relation épistolaire et bloguesque depuis ces mois (sic) et ces années font que je ressens beaucoup d’empathie et de richesse par vos publications et l’expression de votre personnalité bien particulière à mon sens, certainement du fait que je me reconnais beaucoup dans certains de vos ressentis profonds et dans ce que vous en exprimez, tant par la forme que sur le fond.
Beaucoup d’antagonismes par ailleurs qui nourrissent certainement mon attention à vos publications et surtout à leur matière, à leurs contenus.
Votre Féminin et votre féminité, cette personnalité qu’est la vôtre dans son entièreté bien sûr sont au Centre dans ce que je vois et connais, dans ce que je découvre et regarde de Vous…
Par rapport à cette publication en particulier, disons que cela va un peu plus loin, certainement pour ce que je vous en ai dit précédemment en regard d’une démarche analogue d’une Femme qui est un Amour et un être cher de ma vie, dans ma vie. Cette démarche d’acte photographique de la part de cette personne a débouché sur une rencontre hors normes comme je l’ai brièvement expliqué, « hors normes » au sens d’un Amour inconditionnel et universel et par une sexualité Solaire et Aboutie, accomplie, et complète par le Beau et les Nirvanas atteints.
Je voudrais justement en venir là et par delà les errements que vous évoquez dans votre publication de ces sexualités vacantes de part et d’autre, par ces situations bien souvent au final vides de sens et de résultats par l’absence d’intentions claires et saines même si l’hygiénisme de la masturbation apporte une satisfaction, cela reste éphémère et intermittent, limité et relativement stérile, Vous abordez très joliment la situation dans laquelle se retrouve le « masculin » trappé comme le féminin dans une culture et un système (éducation, etc.) de patriarcat, de pouvoirs de tous ordres, etc. qui en définitive nuit à tout le monde… Il n’empêche il en sort souvent de merveilleuses découvertes de soi-même
C’est bien ainsi cependant que l’on prend goût à cette connexion au Divin dont chacun-e est porteu-r-se……
Je n’ai pas encore lu en détail toute la richesse de votre article et cela viendra mais je voulais évoquer ce que j’en ressens, notamment par le fait que sans en parler vous faites allusion par bien des points de ce qui est vécu tant par vous que par vos « partenaires » au « tantrisme » et cela m’a immédiatement parlé en vous lisant, sans même entrer et aller dans les nuances. C’est vraiment ce qui s’en dégage de mon point de vue même si l’objet de l’article n’est pas là. Il n’empêche, le fait des projections dans les désirs les attentes, les aspirations, les intentions, ce genre de flux d’énergies et de concentrations, pour peu qu’il soit orienté et guidé peut conduire et conduit à certains états de conscience, à certains états physiques par les émotions, les désirs, les jouissances, etc. Je pense que vous comprenez de quoi je parle…
Mais ce que je retiens de l’article c’est la qualité (sic) cette relation Femme-Homme dans le cadre des réseaux sociaux et des sites de rencontres en particulier… En un seul mot je résumerais : « Misères » au Pluriel, tellement elles sont multiples, Plurielles, légions, diverses et variées. Pure (mouais!) synthèse là encore de l’éducation, de la culture et des fondements de notre société-civilisation… Conséquence de l’organisation de la vie sociale par des formes-prises de « Pouvoirs » là encore au Pluriel, tellement ils sont multiples, Pluriels, légions, divers et varies, basés sur des représentations soigneusement modelées depuis l’Antiquité, bien avant les mises en relations par voies numérisées…., qui apporte juste une dimension de lâcheté…
Ha L’Amour!
Henri
P.S.: à long article, long commentaire !!!
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Merci à vous pour ce (très ^^) long partage. Je vous remercie pour ce témoignage très riche. Je pense évoquer la sexualité dans un prochain article et vous verrez que je ne vous rejoins pas dans votre vision de la masturbation comme « relativement stérile ».
De même, je suis plus nuancée sur les réseaux sociaux et les sites de rencontre en particulier. J’ai des amies qui ont fait de magnifiques rencontres ainsi. Et moi-même, bien qu’éphémères, j’ai fait quelques rencontres remarquables.
Au plaisir d’un prochain commentaire 🙂
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J’entends, je lis, je comprends, je reçois d’autant mieux ce que vous dites là à propos de ce genre de rencontre que ma vie connait sa pleine réalisation par le fait de ce genre d’échanges (actes masturbatoires partagés et solitaires inclus) et de rencontres. Disons que cela s’est fait peut-être de manière différente que par le fait d’algorithmes de mises en relation. Cela s’est fait par le fait d’affinités artistiques, culturelles, esthétiques, littéraires, etc. Si j’ai bien compris, cela dit c’est même Meetic qui a racheté ce site pour son puissant fichier, mais Meetic à réorienté les fonctionnalités et les paramétrages de ce site rapidement détruit sur le sexe et la baise, et la misère morale et psychique (en gros)… Sans pour autant parler sexualité ou bien en l’associant aux dimensions poétiques du Corps, de l’Amour et de la Vie, il est intéressant de vivre les relations dans une démarche éprouvée par le Temps depuis les origines de l’humanité (Soleil-Lune, Nuit-Jour, Cosmos-Terre avec par exemple le prisme du taoïsme, de l’Amour Courtois et autres réalités de l’existence. Et chacun-e de nous dispose des potentiels et des ressources pour vivre cela
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C’est très paradoxal de prétendre ne faire des photos que pour soi tout en les publiant. Si vous les publiez, c’est pour être vue parce que vous aimez cela. Aucun problème, d’ailleurs.
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Je ne prétends pas faire des photos que pour moi. J’explique que mon objectif premier est de découvrir mon corps, d’apprendre à l’aimer. C’est cela qui est le plus important. Le regard et l’approbation masculine n’arrivent qu’en deuxième partie. Et n’est pas essentiel à mes projets photos. Je publie effectivement mes photos pour être vue et séduite et effectivement j’aime cela. Mais je n’en suis pas dépendante. Sinon je publierai chaque jour. Or je ne publie que lorsque j’ai envie. Et parfois, il peut se passer des jours avant une nouvelle publication.
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Je crois qu’on peut être dépendant d’une chose sans qu’elle soit quotidienne. C’est même le plus souvent le cas, je pense.
Et puis je ne prétendais pas que vous étiez dépendante. Seulement que si c’était seulement pour vous que vous preniez des photos, comme vous sembliez le dire en début d’article, vous ne prendriez pas la peine de publier ces photos.
C’est vrai qu’en théorie, on peut faire une chose dabord pour soi et puis la rendre publique en plus, par dessus le marché. Mais je n’y crois pas. Je crois que quand on rend publique une chose, c’est parce que c’est cette publicité là qui nous attire d’abord.
Et je comprends très bien. C’est bien pour ça que je fais mes blogs !
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Nous serons donc en désaccord sur ce sujet 🙂 C’est d’abord pour moi que je fais les choses. Le fait que je les rende public est secondaire. Ce vaut pour mes photos, mais tout autant pour ce blog que j’ai créé d’abord pour moi. Qu’il soit lu est un plus. Et cela m’apporte tout autant.
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Soit !
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